Dans Le Pupille, l’œil est un obturateur : l’œil est unique et n’a pas son voisin qui permet de parler d’yeux ; alors le récit commence lorsque aux fenêtres les volets s’écarquillent. Au début, la lecture d’une lettre. Un groupe de jeunes filles se conce ...
Napoléon : « La Grandeur est une vision »
Il y a maintenant plus de vingt-trois ans, dans la pénombre inquiétante du palais des Césars, Connie Nielsen chuchotait cette maxime à un jeune Joaquin Phoenix campant un Lucius Aurelius Commodus d’une cruauté sans limites. Jamais elle ne se sera révélée ...
Dérive sur le vague à l’âme : The Whale de Darren Aronofsky
Cher-e lecteurice, il est temps que je t’avoue quelque chose que j’ai, pour le moment, peu révélé dans mes écrits pour L’Écran : je suis absolument dingue de La Momie. Mais pas juste “fan”, amatrice ou portée par la nostalgie de ce film de mon enfance. D ...
Les Feuilles Mortes – Que vivre leur soit désinvolte
Les Feuilles Mortes est assurément l’un des plus beaux films de 2023, car il apparaît d’abord comme un objet éminemment subtil et ténu, en comparaison aux autres mastodontes de la dernière Sélection officielle cannoise (Anatomie d’une chute, ou The zone ...
Acide : un film qui laisse plutôt un goût amer.
Mon pass trois jours au Festival de Cannes m'a permis d'avoir la chance d'assister à la projection d'une bonne sélection de films. Parmi ces œuvres, j'ai pu voir le dernier long-métrage de Just Philippot. J'aurais aimé être tendre, mais j’ai du mal, car ...
I Kissed a dead (And I don’t know if I liked it) : Kissed (1996) – Lynne Stopkewich
Vive l'Extrême Cinéma, son cinéma bis ou borderline, ses pépites sur pellicule introuvables et ses sujets clivants, comme ici la nécrophilie ! Kissed conte l’histoire de Sandra, une jeune femme attirée par la mort depuis sa plus tendre enfance. Elle déni ...
Bones and All, chronique de la pudeur aux accents horrifiques
Luca Guadagnino continue de tracer son chemin singulier de cinéaste italien à Hollywood avec Bones and All. Il y joint deux pôles de sa filmographie : l’horreur dans Suspiria (2017), remake du grand Dario Argento, et les trajectoires adolescentes, bien m ...
La longue nuit de l’exorcisme : titre putaclic avant l’heure ?
J'ai débuté cette 24e édition sur les chapeaux de roues avec le film Non si sevizia un paperino (Lucio Fulci, 1972). Je vous en donne une traduction plus ou moins proche, n'étant pas native italienne : “on ne torture pas un petit canard”. Je me vois dans ...
Petite leçon d’arnaque : L’argent de la banque (1978) de Daryl Duke
L’Extrême Cinéma, ce n’est pas qu’un prétexte pour grimer une Cinémathèque de noir pendant une semaine, être témoin de performance étrange dans les couloirs et l’occasion de se pinter la tronche à la sortie d’un obscur nanar entre geeks de la projection ...