Le Caniche, emblème du Festival pour cette année 2023

Carnet de bord de l’Extreme Festival

Samedi 18 février : 

Dolores : Caniche kitsch (Canitsch ?) sur l’affiche, Cinémathèque surchargée de déco, performances dans les couloirs : pas de doute, l’Extrême Cinéma a bien débuté !

Ma première se passe dans la salle 1 en compagnie de l’Argent de la Banque, présenté par rien de moins que Nacho Cerda. Figure mythique et discrète du cinéma de genre, le réalisateur catalan s’est livré en introduction de séance à une petite master class autour de la pellicule, de la joie du montage “physique” en super 8 et du rapport au temps qui a forcément changé avec le passage au numérique. Le discours n’est pas du tout celui d’un réactionnaire nostalgique, mais celui d’un artiste conscient des spécificités de chaque médium. Il nous a aussi présenté brièvement son immense collection de plus de 2000 pellicules, qu’il projette dans son cinéma barcelonais le Phenomena, et dont est issu le film l’Argent de la Banque montré ce soir. Une rencontre marquante d’une figure forte du cinéma de genre, c’est un grand honneur d’avoir pu assister à cette entrevue. 

Nacho Cerda lors de la projection de L’Argent de la Banque
Nacho Cerda lors de la projection de L’Argent de la Banque

Et le film, alors ? Hé bien c’est un de mes coups de cœur de cette édition. Un scénario malin, une intrigue bien ficelée et des personnages profonds pour cette histoire l’arnaqueur arnaqué, où la tension est palpable jusqu’aux dernières minutes. Mais pour en savoir plus, je vous laisse aller lire ma critique sur le film !

Lundi 20 février

Dolores : On continue le lundi soir avec une projection qui a fait salle comble ! La carte blanche au Grindhouse Paradise (qu’on se fera aussi un plaisir de couvrir) a visiblement séduit les amateurices de cinéma bis bien, bien gore : le réalisateur coréen s’est vanté sur tous les plateaux télé de son utilisation de 2 tonnes 5 de faux sang pour le long métrage…

L’équipe du Grindhouse Paradise pendant la projection de Project Wolf Hunting
L’équipe du Grindhouse Paradise pendant la projection de Project Wolf Hunting

Project Wolf Hunting est donc un film très sanglant, où chaque coup de poing va être le prétexte pour filmer une giclée massive d’hémoglobine. Sur un cargo affrété par la Corée, des criminel-les dangereux-ses sont transférés des Philippines à la Corée pour être jugés. Mais le plus violent d’entre eux, Jung Han Soo, a depuis longtemps préparé un plan d’évasion. Pourtant, il se pourrait qu’il ne soit pas la plus grande menace à bord… 

Alors oui, ce n’est pas un film très cérébral. La critique de la corruption policière et des grandes entreprises qui jouent avec la vie des citoyens n’est pas d’une immense subtilité, mais a le mérite de donner un sous-texte à ce récit qui est, il faut le dire, plutôt bien mené. Les décors sont beaux, les chorégraphies efficaces et bien filmées, la tension bien gérée. J’ai particulièrement aimé le fait qu’aucun personnage n’est épargné par la cruauté, même ceux qui sont placés en statut de héros. On aurait apprécié que le film ait une fin moins longue et moins alambiquée (on sent le “twist” amené juste pour exploiter une suite), mais en dehors de cette faiblesse Project Wolf Hunting est un très bon film d’action gore à souhait, qui ne tombe jamais pour autant dans la vulgarité d’un torture porn ou le machiavélisme d’un slasher. Franchement plaisant !

Après la séance, je visite tranquillement l’exposition sur l’histoire des effets visuels au cinéma. Elle est complète et très intéressante, en plus d’avoir un effet pratique à tester : une moto pour rouler à la vitesse de la lumière avec un décor vidéo à l’arrière, comme au bout vieux temps !

Vous avez toujours rêvé de chevaucher une moto à la vitesse de l'éclair ?
Vous avez toujours rêvé de chevaucher une moto à la vitesse de l’éclair ?

Mardi 21 février

Dolores : Changement radical d’ambiance avec la séance du mardi soir, au titre évocateur : Supernichons contre mafia. Un nanar de sexploitation réalisé par Doris Wishman, avec dans le rôle principal… Chesty Morgan. Ah on va pas faire dans la dentelle ma p’tite dame ! 

Et pourtant, malgré les plans plus que racoleurs sur la poitrine généreuse de l’actrice et les prétextes scénaristiques plus foireux les uns que les autres pour la dénuder, le film paraît étonnamment féministe. Chesty Morgan apparaît souvent torse nue et décomplexée face à la caméra, dans une attitude détendue qui désamorce l’érotisme de ces scènes pour nous présenter la réalité d’un corps féminin aux seins naturels, tombants, dans la quarantaine avec un peu de cellulite en prime. Et ça fait du bien, très sincèrement ! De plus, le personnage de Jane Genet affirme à plusieurs reprises son émancipation vis-à-vis des hommes, qu’elle n’a besoin de personne et elle est en effet l’agente la plus brillante de l’agence à en croire ses collègues. 

Bon, ne pensez pas non plus que le film a un immense discours très construit et profond sur la condition féminine : s’il peut paraître étonnamment féministe avec un regard contemporain, il n’en reste pas moins un énorme nanar réalisé avec les pieds (c’est le seul moyen d’expliquer que la mise au point soit constamment aussi ratée !). Les dialogues sont à faire pâlir Jean Claude Van Damme, le scénario n’est qu’un prétexte à créer des scènes où Jane va se débarrasser des méchants très méchants, en étant à moitié à poil si possible, et la musique est d’une ringardise que seuls rivalisent les costumes, sans doute sexy à l’époque, mais atrocement kitsch à nos yeux aujourd’hui. C’est un plaisir délicieux à savourer en salle avec un public qui joue le jeu, partageant les éclats de rire obligatoires face au ridicule de l’ensemble. 

Mercredi 22 février

Lilith : C’est à l’heure de la pause déjeuner que je me dirige vers ma première projection. Le réalisateur Lucio Fulci a été mis à l’honneur sur toute la programmation de midi de cette édition du festival. Il est connu pour ses gialli scénarisés de manière assez violente pour son temps. Aujourd’hui, certaines scènes gores peuvent prêter à rire, notamment avec des mannequins désarticulés tombant de falaises et ayant un air de ressemblance très vague avec l’acteur qu’ils sont censés incarner. Mais bon, admettons que ce genre d’images pouvaient certainement choquer à l’époque. J’ai pu constater ce côté intense et sanglant lors de la première projection à laquelle j’ai assisté avec l’un des films les plus importants de la carrière du réalisateur – même si son succès en dehors d’Italie fut tardif –, La longue nuit de l’exorcisme (1972). Pourquoi ce titre en France ? C’est LA grande question. En tout cas, l’univers pervers dans lequel évoluent les personnages collait bien avec le cinéma extrême, surtout vu l’âge de certains protagonistes. Mais je reviens plus en détails sur ce film dans une critique.

J’ai enchaîné avec la séance de 16h30. C’est mon petit kiff de venir à la cinémathèque voir des films en noir et blanc sur grand écran. Toujours un plaisir, même si cette fois, on pouvait remarquer quelques détériorations du support média, car le film avait tendance à sauter à certains moments. Ce sont des détails qui n’ont pas tellement gêné la diffusion du film Les amants maudits (Willy Rozier, 1952), un Bonnie and Clyde français version série B à l’américaine. L’histoire de Paulo, un garçon de café tout ce qu’il y a de plus normal, qui se transforme en gangster macho du jour au lendemain pour séduire une dénommée Jacquie. 

S’en suivent des aventures où ils commettent des larcins avec d’autres acolytes. Puis Jacquie sert de bouclier humain lors d’un moment où la police les traque de près, elle est abandonnée à son propre sort par son Clyde au rabais. Mais elle finira par le revoir, et même par retomber dans ses bras, avant un dénouement façon tragédie shakespearienne.

Affiche du film Les amants maudits (Willy Rozier, 1952)
Affiche du film Les amants maudits (Willy Rozier, 1952)

Dernière projection de la journée pour moi à 19h avec Schizophrenia (Gerald Kargl, 1983). Pas de doute, nous étions bien au Festival Extrême Cinéma. Une œuvre déchaînée dont l’ambiance malsaine évoque l’univers de Gaspard Noé. On se retrouve embarqué dans les pensées d’un schizophrène tueur en série qui sort de prison et qui à peine dehors n’a qu’une seule envie : remettre le couvert pour commettre de nouveaux meurtres. L’acteur principal est de premier choix, il correspond parfaitement à l’idée qu’on se ferait d’un monstre sanguinaire. Les gros plans sur son visage sont absolument terribles, notamment lorsqu’il se nourrit avec les bruits de déglutition et de mastication, s’apparentant à un ASMR de l’horrifique. S’additionne à ces plans le fait qu’il soit en train de mater deux jeunes femmes accoudées à un bar et qu’il exprime ses fantasmes morbides à travers ses pensées. Évidemment, ça n’est qu’un échantillon des scènes dérangeantes du long-métrage en plus inspiré d’un véritable fait divers qui s’est déroulé en Autriche en 1980. Les faux raccords m’ont tout de même sortis de l’histoire, entre autres lorsque les personnes censées être décédées se mettaient à cligner des yeux. Peut-être que ce manque de réalisme était le bienvenu pour sauvegarder le reste de santé mentale des spectateur.ice.s.

Jeudi 23 février

Lilith : Deuxième jour de festival pour moi, avec une nouvelle séance de midi menée par les œuvres du réalisateur Lucio Fulci. Pour le coup, le titre du film L’emmurée vivante (1977) est plutôt à propos. Cette fois-ci aussi le paranormal est présent dans le long métrage, mais il ne s’agit toujours pas d’exorcisme. On retrouve certains acteurs, j’ai notamment reconnu les interprètes du prêtre (incarné par Marc Porel) et de l’idiot du village dans La longue nuit de l’exorcisme. On remarquera également que Lucio Fulci aime bien balancer des gens du haut des falaises et filmer les effets de leur chute sur leur corps – avec en particulier des visages éraflés jusqu’à l’os- puisqu’on a le même type de scène gore dans les deux films.

La trame scénaristique se déroule autour de la prémonition de la principale protagoniste, dans laquelle elle voit le meurtre d’une femme qui se fait emmurer vivante. Elle se rend compte, en arrivant pour la première fois dans le manoir de son récent mari, que la scène qu’elle a vu s’est déroulée dans ce lieu. Elle décide alors d’enquêter avec son ami docteur en parapsychologie pour découvrir qui est le meurtrier de la femme de sa vision, car les policiers ne veulent pas croire en ses propos.  Les scènes de violence explicite étaient bien moins présentes dans cette œuvre que dans celle que j’ai vue lors de ma première journée. La mise en scène s’amuse beaucoup avec la psychologie du personnage principal, ainsi on use et abuse des gros plans sur son visage inquiet ou effrayé. On retrouve ici certains sujets du giallo comme la folie, la paranoïa, le fait que la principale protagoniste soit témoin d’un meurtre et qu’elle ne soit pas crue par les autorités. Le visionnage du film était un bon moment très prenant, le rythme maîtrisé tenait en haleine tout le long de la séance.

À 19h c’était sous une fine pluie que j’ai marché pour me rendre à ma seconde et dernière projection de la journée. Après Schizophrenia la veille, j’ai complété le double programme du festival sur le thème des Serial Killers avec le film Henry, portrait d’un serial killer (John Mcnaughton, 1986). Cette fois-ci, le ton était un poil plus léger, bien que cette histoire soit également inspirée d’un autre véritable tueur en série : Henry Lee Lucas. Le point de vue n’étant pas à la première personne et le ton différent, le scénario semblait moins réaliste. Cependant, l’ambiance était tout autant sordide avec cette banalisation de la violence, puisqu’on suit le train-train quotidien du tueur, rythmé par les meurtres de victimes innocentes qui ont juste eu le malheur d’exister et de croiser son chemin. Agressions sexuelles, viols, histoire d’inceste, c’est aussi ça que vous devrez affronter en regardant ce film. Non, vraiment, je ne vous le conseille pas !

Henry incarné par Michael Rooker. Les fans des Gardiens de la galaxie ou de The Walking Dead verrons de quel acteur il s’agit
Henry incarné par Michael Rooker. Les fans des Gardiens de la galaxie ou de The Walking Dead verrons de quel acteur il s’agit.

Vendredi 24

Lilith : Nouveau jour et nouvelle séance de midi avec L’éventreur de New York (Lucio Fulci, 1982) : bon à un moment du visionnage je me suis dit « OK ça part en film érotique ! ». Alors oui c’était certainement un giallo, on avait la femme qu’on ne croit pas au tout début, car elle parle de la voix du meurtrier, ressemblant à celle d’un canard –d’ailleurs, petite digression mais :  aurait-il une obsession pour Donald Duck notre cher Lucio ?–, on retrouve aussi la personne qui est sujette à des hallucinations et enfin, on avait les victimes au gros potentiel érotique, des femmes évidemment. Mais là, c’est assez tragique, car, pour moi, en termes de scénario bancal, on ne peut pas faire mieux. Impossible de faire plus cinéma bis, plus l’enquête avance et plus les conclusions du policier et du professeur qui l’accompagne, sont complètement décousues. Pour ce qui est de la révélation du meurtrier et de son mobile, c’est tout aussi improbable. On sent avec ce long-métrage qu’il n’y avait plus d’idées. Ce qui fait qu’on se retrouve avec un film érotico-gore auquel se greffe une enquête policière. Si vous n’avez jamais vu ce film, passez votre chemin sans regret.

Kissed (Lynne Stopkewich, 1996) : Je suis sortie du visionnage vraiment déroutée. Je ne m’attendais pas à ça, la réalisatrice a voulu rendre lumineux le fait de se taper des morts. L’œuvre était présentée par Delphine Bucher, de qui c’était la carte blanche, elle la décrivait comme étant une histoire quasi romantique. En toute logique, vu le thème du film qui est la nécrophilie, je m’attendais à ce que la principale protagoniste tombe amoureuse d’une personne décédée, mais c’est envers un être humain vivant qu’elle développe des sentiments. Ce qui laisse à penser que les corps morts ne sont que des sex-toys pour elle. Même si elle évoque un côté très spirituel lié à ses relations sexuelles avec les cadavres, je trouve que c’est assez peu convaincant dans la mise en scène. D’un point de vue personnel, j’ai été bien mal à l’aise, alors évidemment ça questionne un tabou extrêmement fort et c’est certainement lié à ça. Mais surtout, je n’ai pas vraiment l’impression que ce film vient apporter des réponses concernant ces pratiques. On reste sur quelque chose de finalement très superficiel.

Dolores : Ma chère Lilith, je ne peux que plussoyer cet avis ! On vous en parlera plus longuement dans une critique à deux voix, mais je suis aussi très perplexe sur le projet… Est-ce une apologie pour tenter de faire de la nécrophilie une paraphilie acceptable ? Un projet un peu arty et provoc pour bousculer la morale ? Un essai philosophique sur l’amour, ses limites, ses codes ? Un film finalement assez flou et peu convaincant… 

Oeuvres de Delphine Bucher au festival Extrême Cinéma
Œuvres de Delphine Bucher au festival Extrême Cinéma

Malheureusement je n’ai pas le temps de m’attarder sur l’exposition dans le hall d’entrée, Delphine Bucher et Nataly Nato y sont à l’honneur avec des œuvres magnifiques, mais un concert m’attend à la Cave à Rock ! 

Lilith : J’ai continué ma soirée cinéma avec Full Alert (Ringo Lam, 1997), un polar sombre autour d’une enquête en rapport avec un braquage. Le film met principalement en scène un policier et un voleur qui se confrontent à travers leurs visions du monde. La dynamique de face-à-face des deux personnages ne se fait pas dans un cadre manichéen. C’est à mon sens la force de ce film qui humanise grandement ses principaux protagonistes en mettant en avant leurs motivations profondes. Après les autres séances auxquelles j’ai assisté, c’était un plaisir de revenir à des sujets plus sobres, bien que très sombres aussi.

Samedi 25 février

Lilith : Dernier jour de festival et dernière séance pour moi avec la compétition de huit courts-métrages : Je vous fais un bref résumé de ceux que j’ai préférés et pourquoi. 

We forgot about zombies (Chris Mcinroy, 2022) très drôle, la chute est parfaite et bizarrement inattendue, j’ai très peu envie d’en dire plus parce qu’il ne faut pas spoiler ce chef-d’œuvre.

Birds whose legs break off (Dirk Verschure, 2022). La fin du monde version jambes brisées. Un court-métrage animé, gore et à la fois comique, mais qui cache peut-être des messages liés à notre indifférence en tant qu’humain face aux catastrophes climatiques.

Moshari (Nuhash Humayun, 2022), relecture du mythe du vampire version bangladaise. Une esthétique sombre réussie, le court-métrage est très surprenant, l’ambiance horrifique est convaincante. Mon coup de cœur parmi les proposés dans cette sélection.

Le dernier que j’ai bien aimé : Creuse (Guillaume Scaillet, 2022). Silence assourdissant au cœur d’un environnement rural, le personnage principal, caricature d’un parisien à la campagne, ne supporte pas d’être seul, le bruit de son corps le dérange jusqu’à un dénouement plutôt glauque. Au-delà de la caricature du néo-rural, le film nous confirme que, par essence, l’homme est un être social. On salue le jeu de mots contenu dans le titre.

Dolores : Pour ma part, le festival termine sur Caniche de Bigas Luna, un film que j’avais hâte de regarder, car j’avais adoré Angoisse du même réalisateur, découvert lors d’une précédente édition de l’Extrême Cinéma. Caniche est plus classique et premier degré qu’Angoisse mais reste un film hors norme, même au sein du cinéma de genre. Il flirte avec les codes moraux (l’inceste, la zoophilie, la torture…) sans être pour autant vulgaire. Caniche est un film malsain, mais jamais gratuit, qui ne se cache pas derrière des effets faciles pour choquer. Il a du fond et…. Allez, je la tente : DU CHIEN ! – vous serez priés de rire grassement de cette blague stupide, merci.

Le Caniche © Cinémathèque de Toulouse

Un extrait… Explicite et particulier

Lilith : C’est donc avec cette séance que je suis arrivée au bout de mon aventure Extrême cinéma 2023. Je ne dirais pas que : “c’est toujours un plaisir” d’y participer, parce que certains visionnages sont quand même éprouvants. Je dirais plutôt que “c’est toujours enrichissant” de découvrir ces œuvres extrêmes, pour saisir toute la diversité et la complexité de ce qu’est le septième art.

Dolores : J’ai toujours eu de super souvenirs du festival, mais je pense que cette édition a été ma préférée. Mon seul regret : ne pas avoir pris le temps de plus profiter des performances et des artistes invité.e.s, notamment les œuvres de Delphine Bucher que j’ai adorées et que j’aurais aimé voir de plus près. Mon emploi du temps était un peu trop ric-rac cette année, mais c’est un aspect du festival que j’aimerais ne pas négliger ! Merci L’extrême Cinéma et merci la Cinémathèque de Toulouse !

Vue de la cinémathèque
A l’an que ven La Cinémathèque !

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