Les Feuilles Mortes est assurément l’un des plus beaux films de 2023, car il apparaît d’abord comme un objet éminemment subtil et ténu, en comparaison aux autres mastodontes de la dernière Sélection officielle cannoise (Anatomie d’une chute, ou The zone ...
Acide : un film qui laisse plutôt un goût amer.
Mon pass trois jours au Festival de Cannes m'a permis d'avoir la chance d'assister à la projection d'une bonne sélection de films. Parmi ces œuvres, j'ai pu voir le dernier long-métrage de Just Philippot. J'aurais aimé être tendre, mais j’ai du mal, car ...
I Kissed a dead (And I don’t know if I liked it) : Kissed (1996) – Lynne Stopkewich
Vive l'Extrême Cinéma, son cinéma bis ou borderline, ses pépites sur pellicule introuvables et ses sujets clivants, comme ici la nécrophilie ! Kissed conte l’histoire de Sandra, une jeune femme attirée par la mort depuis sa plus tendre enfance. Elle déni ...
Bones and All, chronique de la pudeur aux accents horrifiques
Luca Guadagnino continue de tracer son chemin singulier de cinéaste italien à Hollywood avec Bones and All. Il y joint deux pôles de sa filmographie : l’horreur dans Suspiria (2017), remake du grand Dario Argento, et les trajectoires adolescentes, bien m ...
La longue nuit de l’exorcisme : titre putaclic avant l’heure ?
J'ai débuté cette 24e édition sur les chapeaux de roues avec le film Non si sevizia un paperino (Lucio Fulci, 1972). Je vous en donne une traduction plus ou moins proche, n'étant pas native italienne : “on ne torture pas un petit canard”. Je me vois dans ...
Petite leçon d’arnaque : L’argent de la banque (1978) de Daryl Duke
L’Extrême Cinéma, ce n’est pas qu’un prétexte pour grimer une Cinémathèque de noir pendant une semaine, être témoin de performance étrange dans les couloirs et l’occasion de se pinter la tronche à la sortie d’un obscur nanar entre geeks de la projection ...
Armageddon Time, sublime nostalgie automnale
Ses deux dernières œuvres prenaient pour décor des lieux dantesques terrestres dans The Lost City of Z (2016), ou étendus et silencieux comme l’espace dans Ad Astra (2019). James Gray saisit dans Armageddon Time (présenté en sélection officielle à Cannes ...
L’OMBRE ET LA PROIE : « Le Diable est encore passé par là »
C’est l’histoire d’un raté comme on en connaît des dizaines dans le monde du cinéma. Certains de ces échecs restent cependant plus facilement acceptables que d’autres, et ce n’est pas le cas du film L’Ombre et la Proie (The Ghost and the Darkness) de Ste ...
Babylon : un hommage au cinéma ou une virulente critique d’Hollywood ?
Babylon, ville décrite dans la Bible comme une cité dépravée, où règnent la luxure et la violence. Lorsque ses habitants décident de construire une tour qui pourrait toucher le ciel, c’est là que Dieu intervient. Il détruit la tour de Babel et sa ville e ...
Ariaferma : aire immobile, temps stoppé
Ariaferma narre l’histoire d’une attente, d’un départ partagé à des destinations contraires. Dans une région reculée d’Italie, la prison de Mortana s’apprête à fermer ses portes, ses prisonniers et gardiens en transfert de peine ou en transfert de poste. ...